Pour étudier les maladies des plantes, consultez les recherches sur le cancer
décembre 11th, 2017
Rapport de Laura McIntosh, Ph.D., Vice-présidente, Recherche et développement de produits
Pour rendre le secteur de l’agriculture accessible au grand public, nous expliquons souvent les produits et problèmes complexes par des analogies. Ainsi, les produits biologiques agricoles ont été comparés à des « probiotiques pour plantes » et le processus de fermentation qui entre dans la fabrication de nos produits est souvent assimilé à celui utilisé pour la bière ou le vin. Un article récemment publé sur GrowingProduce.com traite des analogies faites entre la recherche médicale sur le cancer humain, en médecine, et les traitements des maladies des plantes, dans l’agriculture.
Dans cet article, Steven T. Koike, conseiller agricole spécialisé dans la pathologie des plantes, commence par comparer l’analyse des maladies végétales en termes de « pathogènes-environnement » avec la manière dont les chercheurs médicaux considèrent les cellules cancéreuses du corps humain. Les cellules cancéreuses sont en quelque sorte les racines et la partie du corps où elles s’ancrent est le sol. Selon Koike, ces deux secteurs scientifiques partagent un certain nombre de principes sous-jacents et peuvent apprendre beaucoup l’un de l’autre. Au lieu d’étudier uniquement les cellules, les chercheurs médicaux essaient de comprendre l’environnement dans lequels elles évoluent pour déterminer pourquoi le cancer a attaqué cette partie du corps. De même, il est tout aussi important d’examiner l’environnement de la plante malade que les symptomes de la maladie.
Pour illustrer ce point, Koike décrit une série de pathogènes, à la fois terricoles et foliaires, ainsi que l’environnement qui leur a permis de se développer. Il démontre de façon fort convaincante qu’il faut ajuster les conditions environnementale pour traiter les pathogènes, et cite des exemples à l’appui. Par exemple, l’irrigation au goutte-à-goutte à la place de l’aspersion par le haut évite au céléris de tomber malade du mildiou. L’article est une autre preuve qu’un sol sain (accompagné d’un air propre, du bon niveau d’humidité et de nombreux autres facteurs environnementaux) fait une différence fondamentale dans l’état de santé général des plantes. Vous pouvez lire l’article ici.